Brasserie
Brasserie
La brasserie hier
La brasserie Wilderen est un lieu au riche passé. Son histoire nous fait faire un grand bond en arrière jusqu’en 1642.
L’exploitation de Wilderen était une unité de production économique, qui fonctionnait en autarcie. Le bois des arbres avait servi à construire la ferme à colombages, la terre argileuse recouvrait les murs, les moutons et les vaches donnaient du lait, de la laine et du cuir. On se nourrissait des produits de l’agriculture et de l’élevage…
Les grandes exploitations, comme celle de Wilderen, avaient leurs propres cuves de brassage, dont les drèches retournaient vers la bouverie, où la Brasserie Wilderen a pris ses quartiers en 2011. C’était un lieu de dur labeur, mais aussi de fêtes exubérantes ! Lors des kermesses, les festivités pouvaient même durer plusieurs jours…
Selon une vieille histoire qui circule dans le village, il y avait parmi les convives un bossu qui, avant de s’écrouler d’ivresse, avait l’habitude de chanter à tue-tête : « Un tout p’tit verre pour un tout p’tit père ! Sers-le-moi bien rempli, en deux lampées j’te l’finis ! ». Et étant donné qu’on brassait sur place, il n’était pas difficile d’abreuver ce cousin assoiffé !
À l’époque, la brasserie se situait à l’endroit qui, plus tard, accueillerait le fournil, la laiterie et la laverie. On aperçoit encore ses trappes maçonnées en dessous de la brasserie actuelle…
La brasserie aujourd’hui
Là où se trouvait la bouverie se dresse aujourd’hui une brasserie hypermoderne.
Lors de la restauration, les vieilles façades ont été entièrement étançonnées et rénovées. Le concept architectural actuel crée une agréable tension entre le monument de l’ancienne distillerie et l’immeuble moderne de la brasserie.
Des visites guidées permettent de parcourir le lieu et d’en découvrir tous les trésors.
La salle de brassage
Une salle de brassage ultramoderne et entièrement automatisée de facture italienne. Le brassage a lieu dans un système fermé, tout comme le concassage, le transfert du moût vers la cuve d’ébullition et l’évacuation des drèches après le brassage.
